Les mobilités résidentielles en France sont en majorité les déménagements à proximité pour les individus qui ne possèdent que peu de diplômes. Ce phénomène a baissé au début des années 2000, et la crise de 2008 les a plutôt freinées. Voyez dans la suite de cet article comment varie son évolution.
Quelques mots à propos de la mobilité résidentielle
La mobilité résidentielle est le déplacement d’un individu ou de groupes d’individus d’un lieu de résidence à un autre. Lorsqu’un individu ou des groupes d’individus désignent un ensemble de déplacement en observant l’espace géographique, ceci est le concept de la mobilité résidentielle ou la migration résidentielle. La migration est en général le changement durable entre deux lieux distants d’un individu, que ce soit culturellement, physiquement et socialement. La mobilité résidentielle est plus extensive, car elle inclut également les délogements entre deux logements rapprochés l’un de l’autre.
La mobilité résidentielle est un phénomène qui n’est pas facile à mesurer. Les sources principales qui permettent de l’étudier sont les recensements de population, les registres de population, les enquêtes et certains documents administratifs.
L’analyse de la mobilité résidentielle des habitants français
L’analyse de ce phénomène consiste à interpréter et à comprendre une attitude individuelle ou collective. Les démographes jouent un rôle très important dans l’analyse et dans la compréhension de la mobilité résidentielle. C’est grâce à leurs travaux que l’on peut trouver du progrès dans l’analyse statistique de la mobilité résidentielle, ainsi que dans l’affinement des méthodes d’observation du phénomène.
Le développement de l’analyse de la mobilité résidentielle permet de comprendre les facteurs collectifs, individuels et spatiaux qui poussent les Français à modifier leurs espaces de vie et à se déplacer.
L’évolution de la mobilité résidentielle en France
La mobilité résidentielle s’accroît faiblement en France. Selon une étude récente, il y a 6,7 % d’habitants qui déménagent en changeant de commune dans le début des années 70, alors que celle-ci est à 7,5 % en 2011. Cette augmentation est due à un accroissement de la mobilité résidentielle proche dans un même département. Le déménagement pour aller s’établir dans une autre région ou dans un autre département n’est plus davantage qu’auparavant. Ce phénomène suit le cycle économique et ne dépend pas des facteurs économiques. Selon un sociologue, la mobilité résidentielle suit la graduation des emplois classée par catégories sociales, sauf pour certaines particularités. Cet avis est valable pour les mobilités à longue distance, les plus coûteuse et au-delà du département.
Les taux annuels de la mobilité résidentielle en France métropolitaine sont en baisse par rapport aux taux de mobilité en 1970. La mobilité des Français évolue au cours de leurs vies, car certaines personnes sont beaucoup moins mobiles, alors que d’autres sont infiniment très mobiles.